Callovien (-160 à -154 millions d'années) supérieur
Calvados - France
Diamètre = 14,7 cm (5.79")
Euaspidoceras Spath 1931
Callovien sup. à Oxfordien sup.
Macroconque évolute, fortement costulé, bituberculé, les tubercules internes sur les tours jeunes étant souvent falcoïdes. Section typiquement quadratique, déprimée à comprimée. Microconque très petit à côtes secondaires rursiradiées, noeuds paraboliques nombreux et péristome constricté portant des apophyses.
Euaspidoceratinae Spath 1931
Callovien sup. (sommet zone à athleta) à Kimméridgien.
Sous-famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Stade initial lisse. Tours internes perisphinctoïdes, à côtes ténues et formations paraboliques. Le tour externe des macroconques est convergent morphologiquement avec les Peltoceratinae (enroulement, section, double rangée de tubercules).Les microconques sont toujours beaucoup plus petits que ceux des Peltoceratinae.
Aspidoceratidae Zittel 1895
Callovien supérieur à Tithonien.
Ensemble polyphylétique d’ammonites téthysiennes tuberculées.
Une ou deux rangées de tubercules noduleux à épineux se développent sur le spire. Les sutures sont peu découpées, souvent simplifiées. Le dimorphisme sexuel, prononcé chez les Peltoceratinae et Euaspidoceratinae de part la taille et l’ornementation, paraît en revanche peu accusé chez les Aspidoceratinae, chez qui les macroconques et microconques ne possèdent même pas de péristome différencié. [d’après Hantzpergue 1987]
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2014. Pellenard, P., Fortwengler, D., Marchand, D., Thierry, J., Bartolini, A., Boulila, S., Collin, P.-Y., Énay, R., Galbrun, B., Gardin, S., Huault, V., Huret, E., Martinez, M. & Château Smith, C.
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2013. Courville, P., Bonnot, A. & Raynaud, D.
Les ammonites, princesses de Villers-sur-Mer
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-Série IV - Editions du Piat
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The ammonite faunas of the Callovian-Oxfordian boundary interval in Europe and their relevance to the establishment of an Oxfordian GSSP
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URA CNRS Dijon
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1878. Bayle, E.
Explication de la carte géologique de la France. Tome quatrième. Atlas, première partie : fossiles principaux des terrains
Imprimerie Nationale
pl XLVIII, fig 1 (=Aspidoceras hirsutum BAYLE) - lien
Contenu révisé le 14 avril 2022 - Fiche générée le 9 mai 2022 - 1ère publication le 3 août 2018
Diamètre mesuré sur tubercules.
Espèce s’étendant du sommet de la zone à Poculum à la base de l’horizon à Lamberti.
Probablement issu d’Euaspidoceras raynaudi BONNOT, qui se distingue par un stade initial lisse plus long et une croissance en épaisseur plus faible.
Forme macroconque de taille moyenne (< 200 mm). Tours de spire juste en contact. Stage initial lisse très court et tubercules externes très précoces. Formations paraboliques discrètes. Les tubercules internes dérivent plus tardivement des parabolae ombilicales. Les tubercules externes deviennent très puissants et prennent une position pratiquement ventrale au fur et à mesure de l’ontogénèse. Microconque mal connu. [Bonnot 1995]